Joël Barbiero
"Sous l'exacte lumière du coeur"







1ère de couverture Barbiero - Sous l'exacte lumière du coeur



Prix : 20 €

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PRÉFACE DE CHRISTIAN KAROUTZOS

Un soir de l’année 1984, une soirée Jazz fut organisée par mes soins dans mon atelier de conservation et restauration de biens culturels, zone des Listes à Issoire, animée par des groupes de jazzmans (Douzone Doudou Gouirand et Jean-Pierre Salva).

J’avais profité de cette opportunité pour exposer quelques oeuvres peintes aux murs de l’atelier, créées par Joël Barbiero et moi-même. L’association des arts plastiques et du Jazz cohabitèrent à merveille.

J’avais connu Joël Barbiero au début des années 80. C’était une époque où l’avenir nous appartenait et nous avions plein de projets dans la tête. Plus tard, du 7 juin au 5 juillet 1996, j’ai organisé une exposition BarPlus Barbiero à la galerie Parisienne de Jean Cournarie, où j’avais la fonction de biero commissaire d’exposition et de mécène. La même année, j’avais mis en place au centre culturel Nicolas Pomel à Issoire, une autre exposition dans les salles Jean Hellion du 12 octobre au 10 novembre. Ces deux expositions avaient fait l’objet d’un catalogue bilingue, tout ceci pour vous dire que je suis le travail de Barbiero depuis plus de quarante ans.

Ce qui me plaît aujourd’hui, c’est de mettre en lumière l’évolution de son oeuvre. L’exposition au centre d’art contemporain C-Karoutzos doit mettre en vue le chemin parcouru, montrer une vie de culture dans ces lieux improbables si loin de Paris, en Auvergne. Ce n’est pas un rêve, mais un témoignage de l’importance que nous accordons aux arts plastiques. À travers cette structure, j’ai lancé un mouvement en faveur de l’engagement culturel pour le mécénat, pratiquement inexistant en Auvergne aujourd’hui. Si beaucoup reste à faire, ce mécénat a désorAuvergne désormais droit de cité, il soutient et rend possible maintes initiatives souvent mais novatrices et ne se limite pas à son seul aspect financier. Il devrait susnovatrices susciter un partenariat entre le monde économique et celui de la culture citer qui s’ignorent, ainsi la création d’un lieu afin de mettre en place les insqui instruments, les méthodes propres à initier à la pratique de la culture un truments, public plus nombreux et divers que celui qui a naturellement accès par son niveau d’éducation et son environnement familial et social.

Depuis les années 80, les besoins des artistes n'ont jamais été aussi cruciaux. Depuis ces années, je discute de certaines réductions qui portent sur le budget de la culture, je dis que ces réductions peuvent être néfastes, qu'elles peuvent entraîner bien des détresses, qu'elles peuvent amener même des catastrophes. On trouve seulement à me répondre qu'il y a quelques exaspérations dans mes propos.

L’artiste, lui n’obéit qu’à son inspiration et sa création peut être le résulL’artiste, résultat d’un combat intérieur, sans qu’il y a ait à se préoccuper de savoir si tat son oeuvre sera comprise et aimée. Nous savons qu’un certain nombre de chefs-d’oeuvre ont été créés dans l’indifférence totale. En revanche, tous ceux qui à, quelques titres que ce soit, sont des médiateurs, ont pour mission de rendre possible et heureuse la rencontre entre les oeuvres et le public, je voudrais être de ceux-là.

J’aimerais vous dire quelques moJ’aimerais mots sur le travail de Barbiero, je ne m’atts m’attarderai pas sur la technique ou l’alchimie employée, je laisse subsister tarderai le mystère, ce qui m’intéresse c’est de voir Joël Barbiero traverser l’hole l’horizon artistique comme un météore semeur de multiples graines de son rizon rêve intérieur, que Jean-Paul Sartre définissait comme des « substances insubstances innombrables et rigoureusement individualistes qui ne symbolisent rien ni personne, et semblent apnombrables appartenir simultanément aux trois règnes de la nature, ou peut-être à un quatrième ignoré jusqu’ici, partenir l’eau, la pierre et la forêt ».

L'oeuvre de Joël Barbiero est tournée vers des éléments qui ne cessent d'être la mère nourricière attentive aux changements des saisons, créant des ruptures au niveau des sensations vécues.

De l'ocre aux bruns carminés s'établit un accord parfait entre les hommes et la nature, s'identifiant à ces paysages d'élections, reflétant une intimité secrète imprégnée de sève et de fraîcheur poétique.

Sous l'exacte lumière du coeur
Sous l'exacte lumière du coeur
Sous l'exacte lumière du coeur