Châteaux et belles demeures
en Pays d'Issoire
Prix : 50 €
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C’est peut-être parce qu’il a débuté sa carrière dans le Brivadois, qu’il habite la région sanfloraine tout en travaillant à Issoire où il est depuis dix ans directeur de la communication de la ville, que Christian Izalguier s’est pris de passion pour ces trois villes sœurs et leur campagne environnante.
Cela fait vingt cinq années qu’il parcourt la région et cependant, il n’hésite pas à avouer que bien des trésors se dérobent encore à sa curiosité. Alors, quel meilleur moyen pour explorer ces territoires que de partir tout bonnement à la rencontre de son patrimoine édifié ou occupé par ceux qui ont écrit de leur vie, l’histoire régionale.
Châteaux, manoirs, gentilhommières, maisons fortes, commanderies, villas bourgeoises, les pays de Saint-Flour, de Brioude et d’Issoire en regorgent. A chaque détour de chemin, les pierres racontent l’histoire et les hommes tandis que celles-ci expliquent le patrimoine et ses différents styles. Elles se valorisent réciproquement.
«Châteaux et belles demeures en pays d’Issoire» est le premier ouvrage d’une collection que Christian Izalguier poursuivra autour des villes voisines de Brioude et Saint-Flour alors qu’il s’apprête à publier en 2007, toujours auprès des éditions d’art KC, un ouvrage sur le patrimoine civil issoirien et les grands domaines agricoles des alentours.Châteaux, manoirs, gentilhommières, maisons fortes, commanderies, villas bourgeoises, les pays de Saint-Flour, de Brioude et d’Issoire en regorgent. A chaque détour de chemin, les pierres racontent l’histoire et les hommes tandis que celles-ci expliquent le patrimoine et ses différents styles. Elles se valorisent réciproquement.
Montpeyroux et son donjon,apparition fantomatique |
Château d'Ybois et son pigeonnier
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Lorsqu’on vient de Clermont-Ferrand et qu’on a franchi les deux barrières volcaniques du plateau de Gergovie et de la montagne de la Serre, on découvre devant soi une plaine ensoleillée, parsemée de pics volcaniques, couronnés de ruines féodales. On dirait qu’il s’agit du midi de l’Auvergne. La campagne est riante, les toits sont recouverts de tuiles romaines. C’est le pays d’Issoire.
Cette partie de l’Auvergne a joué un rôle important dans l’histoire de notre région. Elle a été, du XIIe au XVIe siècle le territoire d’une structure singulière, le Dauphiné d’Auvergne, dont l’appellation subsiste toujours.
Il n’est pas surprenant qu’un territoire à l’histoire si brillante, accueille sur son sol un ensemble exceptionnel de grands châteaux et de belles demeures.
La plupart des générations de notre patrimoine y sont représentées.
Les forteresses féodales, juchées sur les hauteurs, parfois de taille considérable comme Busséol, dans le comté, et qui ont presque toutes été démantelées dans les années 1630, sur ordre de Richelieu. Avec un regret particulier pour le château d’Usson, propriété de Catherine de Médicis, qui accueillit l’exil galant de sa fille.
Lorsque les personnages d’Auvergne accèdent à des fonctions importantes dans le royaume, au XVIe siècle, on voit surgir de nouvelles demeures, dont le château de Villeneuve-Lembron, dû à Rigaud d’Aureille, avec son merveilleux décor.
Avec le XVIIe et le XVIIIe siècles les châteaux du pays d’Issoire, s’ouvrent sur l’élégance et l’agrément, comme le château de Parentignat, le raffiné Lavaur, et Hauterive, avec son superbe potager.
La créativité du XIXe siècle fit apparaître de nouveaux ensembles reflétant souvent la brillante personnalité de leur propriétaire, comme Ludovic de Matharel au Chéry.
Mais pourquoi nommer les uns et pas les autres, puisque vous aurez le bonheur de les découvrir tous, en parcourant l’ouvrage de Christian Izalguier. D’image en image, de château en demeure, vous connaîtrez mieux, et vous aimerez davantage le beau pays d’Issoire, refuge presque intact de notre longue histoire.